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13:45 : La cigarette électronique comme outil de sevrage
39:46 : Perception du tabagisme et de la cigarette électronique
La différenciation tarifaire selon la nicotine est une erreur sanitaire. Lorsqu’un fumeur débute la vape, il utilise un liquide fortement nicotiné pour réduire sa dépendance. Taxer ces produits revient à taxer la volonté d’arrêter de fumer.
Sous couvert d’harmonisation, l’article 23 marque un rapprochement politique entre vape et tabac, à rebours des politiques de santé publique menées depuis 10 ans.
Hausse du coût des mutuelles, réduction des remboursements, taxes des soins, imposition des indémnités en rapport avec une maladie de longue durée (cancer etc ...) et maintenant, une attaque directe contre une solution de réduction des risques qui a fait ses preuves. Confondre solution et poison pour imposer plus !
Le tabac coûte 156 milliards d'euros par an à la collectivité et cause 75 000 morts.
La vape, à l'inverse, génère des économies massives pour la Sécurité sociale.
Le Projet de loi de finances 2026 (article 23) prévoit d’imposer un agrément administratif pour la vente de produits du vapotage.
Le texte évoque des “établissements agréés par l’administration”, en s’inspirant du régime applicable aux débits de tabac gérés par les Douanes.
Si cette assimilation est confirmée, cela reviendrait à appliquer à la vape les mêmes règles que pour le tabac, alors que la vape est une filière distincte, non soumise à monopole d’État.
Le contrat de gérance d’un débit de tabac (articles 568 et suivants du Code général des impôts) est personnel, non transférable, et interdit à un gérant :
de posséder plusieurs points de vente,
d’exploiter sous forme de société commerciale (SARL, SAS, etc.).
Or, plus de 90 % des commerces de vape sont constitués sous forme de sociétés et exploitent plus d’un établissement.
Un tel agrément serait donc inapplicable à la structure économique actuelle du secteur.
Fermetures en chaîne : un chef d’entreprise ayant plusieurs boutiques devrait fermer tous ses établissements sauf un.
Perte d’emplois massifs: chaque boutique indépendante représente en moyenne 2 à 3 emplois.
Disparition des réseaux de distribution spécialisés : perte de compétence, de formation et de traçabilité.
Retour du marché noir : restriction excessive = développement des ventes illégales.
Assimiler la vape au tabac reviendrait à nier la spécificité sanitaire et économique de la filière, pourtant reconnue par l’ANSES et Santé publique France.
Cette assimilation créerait une rupture d’égalité devant la loi (mêmes contraintes pour des produits non comparables).
Elle violerait le principe de liberté du commerce et de l’industrie, garanti par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (article 4).
La vape, ou vapotage, consiste à inhaler une vapeur produite par une cigarette électronique. Cet appareil chauffe un liquide (le e-liquide) sans le brûler. Ce liquide contient une base composée de propylène glycol et de glycérine végétale, d’arômes, et de la nicotine.
La différence essentielle entre la vape et le tabac traditionnel réside dans l’absence de combustion. Contrairement à la cigarette, la vape ne produit pas de produits issus de la combustion (goudron, monoxyde de carbone, hydrocarbures …).
La nicotine, souvent présente dans les e-liquides, joue un rôle central pour les personnes qui utilisent la vape comme outil de substitution. Contrairement à une idée répandue, ce n’est pas une substance cancérigène.
Son principal effet est addictif, car elle agit sur les zones du cerveau liées au plaisir, à la vigilance et à la concentration.
D’un point de vue chimique, la nicotine est une molécule organique comparable à la caféine ou à la théine. Comme elles, elle a un effet stimulant, mais n’est pas responsable des maladies graves associées au tabac.
La vape permet d’inhaler de la nicotine sans combustion, évitant ainsi la création des nombreuses substances toxiques issues de la fumée. Elle constitue une solution de réduction des risques, particulièrement adaptée aux personnes dépendantes à la nicotine, notamment par le biais du tabac.
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Email : contact@fivape.org
Site : fivape.org